Denis Brisson
Né le 13 dec.1937 à Embrun Ontario, .il y demeure toujours. .Très jeune, il commence à apprendre la musique, la guitare à 7 ans et le violon a 12 ans. Il s’est joint à ses trois frères pour former le groupe «Les frères Brisson», devenu très populaire dans la région d'Ottawa et de Cornwall. Le groupe a enregistré plusieurs disques ainsi que participé à plusieurs émissions à la radio et à la télévision de Cornwall.
En 1994 le groupe «Les frères Brisson» a été intronisé au Temple de la Renommée de la musique country d'Ottawa Valley. Après le démantèlement du groupe Denis a participé à des compétitions de violon partout en Ontario et au Quebec ou il a obtenu beaucoup de succès en remportant plusieurs premiers prix et trophées.
1985 1er album de violon solo "Good Old Country Fiddling"1990 "Fiddle Favorites and Originals
1994 "Old Time Fiddling
2000 "Salue Ses Amis"
2004 "Heritage 1"
2008 "Heritage 2"
2012 "60 ans de Musique"
Autres :
1996 1er livre de musique «Compositions Volume 1»
2005 2e livre de musique "Compositions Volume 2 «Salue Ses Amis» et «Heritage 1»
2008 3e de musique «Compositions Volume 3 pour «Heritage 2»
2012 4e livre de musique «60 ans de musique»
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Après 2007 et 2008, Denis Brisson a ajouté un 3ème trophée dans l’armoire de son appartement, au Centre J. Urgel Forget d’Embrun. Puis, le violoniste a triomphé au Centre mémorial de Pembroke.
« Depuis le temps, je croise souvent les mêmes musiciens. Nous nous suivons de catégorie en catégorie. Je pense que certains sont impatients que j’arrête ». À 71 ans, Denis Brisson va peut-être leur faire ce plaisir. Dimanche dernier, il est revenu de la 34ème édition du Championnat Old time Fidding and Step dancing avec un nouveau trophée sous le bras. Dans la catégorie 65 ans et plus, il a écœuré la concurrence de ses quinze adversaires et surtout séduit les trois membres du jury. Le temps d’interpréter, en trois minutes, une valse, une gigue et un réel.
« Ma femme me conseille d’arrêter sur une bonne note. Et puis, nous n’avons presque plus de place dans l’armoire ! », sourit-il. Dans son appartement, les trophées s’accumulent en effet. Depuis qu’il a appris le violon avec son père, à 12 ans, il a eu le temps d’en amasser. À Pembroke, il a disputé 33 éditions et a déjà réalisé pareille série de succès, de 2000 à 2002, dans la catégorie 45-64 ans. « La compétition génère beaucoup de stress et demande beaucoup de préparation », reconnaît M. Brisson.
Quoi qu’il choisisse, il ne pourra pas participer à la prochaine édition. Après trois succès, les organisateurs préfèrent laisser leur chance aux 15 autres concurrents. Alors, pense M. Brisson, « peut-être est-il temps d’arrêter » ? Les concours tout du moins…
La musique dans le sang
De la chambre au salon en passant par la salle de musique, pas une pièce de son appartement qui n’échappe à sa passion pour le violon. « J’essaie de jouer tous les jours, de 30 minutes à un heure. À mon âge, je progresse encore », explique-t-il.
La musique, c’est une passion de famille chez les Brisson. « Plus jeune, on en mangeait presque », se souvient-il. Si son père était le seul a chanté et joué d’un instrument en son temps, il a transmis le virus à son fils.
Pendant plusieurs années, leur orchestre « Les Frères Brisson » a écumé la région. Sur les ondes de la radio, à la télé de Cornwall, dans les réceptions, les noces ou encore sur disque, les quatre frères ont prodigué leur musique country avec fougue. Puis, chacun est parti de son côté, sans jamais délaisser la musique.
En solo, M. Brisson a poursuivi sa carrière, enregistré sur disque, sur cassette, sur cd. Son sixième album, « Héritage 2 », est sorti il y a un an à peine. Il y interprète plusieurs genres musicaux, mais conserve un attrait particulier pour « la musique entraînante, comme la polka par exemple ».
De temps à autre, il rejoue avec son frère dans les résidences pour personnes âgées. À 78 ans, ce dernier n’a pas non plus abandonné la musique, la lap steel guitare plus précisément.
La génération suivante se prépare, puisque le fils de M. Brisson vient de commencer le piano. Il pourra demander des conseils à son père qui, en plus de faire du violon, pratique également de cet instrument, ainsi que de la mandoline et de la guitare.
Chez les Brisson, la musique se transmet dans le sang comme un don : M. Brisson ne joue qu’à l’oreille et avoue ne pas bien savoir lire une partition.
Article publié dans l’édition du mardi 15 septembre 2009, du journal ontarien Le Reflet.